Écouter tous les chansons de Tamer Hosny تامر حسني
Empruntant une allure de star, il arrive en grande pompe, guitare en main, au milieu d’une foule en liesse qui l’attend pour lui serrer la main, en dépit de la présence gênante de deux gardes du corps qui l’accompagnent. Il s’arrête pourtant et concède à chacun le temps qui lui sied.
Il a tout pour être au septième ciel. Il y a quelques jours, il vient d’être nommé meilleur jeune chanteur 2006 par les auditeurs de la radio égyptienne. La peine de prison dont il a écopée pour avoir dérogé au service militaire par un faux certificat n’a pas nui à sa célébrité grandissante.
Pour les adolescents, il est une idole. Depuis presqu’un an, son emprisonnement lui a attiré la compassion et la sympathie de ses fans qui hissaient dans différents endroits de la capitale et de Guiza de nombreuses pancartes affichant sa photo accompagnée de la phrase « Nous t’aimons Tamer. Tu nous as manqué ! ». Surnommé Negm al-guil (star de la génération) et Amir al-oghniya al-chababiya (prince de la chanson pour jeunes) par ses admirateurs, il s’impose de jour en jour dans les magazines et les revues. Cela a eu pour conséquence le rassemblement de plusieurs jeunes, il y a quelques mois, devant le siège de la prison pour fêter magistralement sa sortie de cette impasse. « Pour moi, cela a été une expérience prégnante qui a fortement marqué ma vie, à tous les niveaux personnel, professionnel et spirituel aussi », a-t-il affirmé brièvement sans s’étendre sur les détails.
Fils aîné de sa famille, Tamer Hosni passe son enfance entre deux rêves. Il a une dizaine d’années lorsque sa famille acquiesce à son désir de devenir footballeur, et l’encourage à s’entraîner. « J’ai passé mon enfance en deux phases, dans la première, je rêvais de devenir footballeur. Ce rêve a continué à m’obséder jusqu’à l’âge de seize ans. Malheureusement, j’ai échoué à pratiquer ce sport. C’est ainsi que j’ai décidé de m’essayer dans la chanson, la deuxième phase de mon enfance, et c’est ma mère qui m’a guidé vers ce chemin ». Croyant au talent de son fils, la mère lui répétait toujours : « Ta voix est superbe mon petit, tu dois chanter » ! Des paroles que le petit Timo n’oublie jamais. « C’est à ma mère et ses mots magiques que je dois tout mon succès, et je ne saurai jamais la récompenser assez », avoue-t-il.
S’il évoque sa mère avec des propos teints de tendresse et de bonheur, il esquive par contre l’allusion à son père avec qui il a un rapport problématique. « Ma relation avec mon père est très délicate. Il m’a abandonné quand j’avais sept ans et je ne l’ai revu qu’à 17 ans ». Et de poursuivre : « Mon père était un artiste de la même génération que les grands chanteurs Mohamad Al-Ezabi, Moharram Fouad et Mohamad Rouchdi, et il est parti à la recherche d’une chance en Europe. Mais après de longues années, il est rentré sans aucun exploit. Lorsque j’ai rencontré le succès, je l’ai prié de revenir auprès de moi, puisque j’avais comblé son vœu de célébrité. J’ai même revendiqué cela dans mon film Halet hobb ». Un film qu’il nie être sa biographie. « Il y a de grandes différences entre l’histoire que j’ai écrite pour le film et ma vie personnelle, la seule chose en commun entre le film et moi-même c’est le voyage du père ».
Ainsi, le passé ne lui était-il pas clément. « J’ai passé une enfance assez difficile à cause de l’absence de mon père. La vue de mes camarades accompagnés de leurs pères doublait ma peine et ma solitude. C’est un sentiment affreux dont j’ai beaucoup souffert ».
Malgré son apparence souvent assez soignée, Tamer Hosni déteste l’ostentation. Pendant son enfance, il exprimait un désir de devenir non une star mais un chanteur classique. Mais pourquoi classique ? « Je suis nostalgique de l’époque romantique de Halim, de Farid Al-Atrache et de Nagat. Celle où les amoureux comptaient sur la chanson pour s’exprimer et pour renforcer leurs passions », lance-t-il, avant de marquer un silence. Et de poursuivre : « Ces artistes m’ont tant ému et inspiré que je pense que je suis né dans la mauvaise décennie ! ».
Imprégné de passion pour cet âge d’or de la musique, le jeune Tamer décide de composer la musique de ses chansons. « J’ai compris à quel point la musique est la plus belle chose au monde ! ». C’est ainsi qu’il commence à cumuler dans ses albums les rôles de chanteur, compositeur, arrangeur musical, poète, acteur et scénariste. « J’ai porté de multiples casquettes au début de ma carrière avec l’espoir de mélanger des inspirations très diverses, tout en respectant les harmonies orientales. Pour moi, la musique et le cinéma s’allient, se proclament et s’enrichissent l’un de l’autre », s’explique-t-il.
Toutefois, l’itinéraire de Tamer Hosni n’a pas toujours épousé des lignes régulières. Adolescent, il cherche des subterfuges pour fuir une école qui le rebute. Il prétexte des maladies imaginaires pour échapper aux cours. Parallèlement, il compose des chansons sur le clavier d’un petit piano d’enfant dans sa chambre. Très vite, il le troque pour une guitare et se met à l’écriture, la composition et l’arrangement musical de chansons.
A 18 ans, le producteur Nasr Mahrous fait sa connaissance lors d’une soirée où il chantait à l’occasion de l’anniversaire d’un ami. Pris d’admiration pour son talent, Mahrous le catapulte vers les cimes de la chanson professionnelle, l’introduisant dans une émission de la chaîne Al-Nil lel monawaate animée par Salma Al-Chammae. Dès lors, ils œuvrent au lancement de son premier opus en 2001, un single intitulé Habibi wenta béïd (Lorsque tu es loin, mon amour).
Son premier album Hobb (amour) a séduit par la suite la critique et le public. Sorti en novembre 2004, il se classe numéro un en janvier avec plus de 700 000 exemplaires écoulés en deux mois. Un score assimilé à l’époque à ceux d’artistes confirmés comme Hani Chaker, Ihab Tewfiq ou Angham.
« Je n’aurais jamais imaginé rencontrer si rapidement le succès, avoue-t-il. Le plus beau, c’est de savoir que les gens se reconnaissent davantage dans ma musique et mes chansons ».
A l’ère du piratage, les tubes du jeune chanteur s’écoulent à quelques millions d’exemplaires partout dans les pays arabes. On le compare alors aux grands noms de la chanson contemporaine, Amr Diab et Mohamad Fouad. Il sourit : « Chacun a sa personnalité ! ».
Mais il ne réfute pas sa reconnaissance à ces grands noms. « Cette génération m’a beaucoup appris et j’en suis fier. J’ai entendu parler d’une certaine rivalité entre moi et Amr Diab. Cela relève d’une niaiserie car nul ne peut nier la prééminence de Diab ! », souligne-t-il en insistant : « Amr Diab est mon idole, je connais toutes ses chansons par cœur et j’attends avec impatience la production de tous ses concerts. En tout cas, je l’ai rencontré une ou deux fois dans ma vie, où je lui ai fait part de ma grande admiration ».
Même si Tamer débute en tant que chanteur, un public plus large le découvre en fait lorsqu’il tourne dans l’un des films égyptiens, Halet hobb (un cas d’amour) avec Hani Salama, Hind Sabri et Zeina, signé Saad Hindaoui.
S’il redoutait à ses débuts cinématographiques d’être estampillé « jeune premier », aujourd’hui il se sent comblé : les cinéastes voient plus profond en lui. « Jeune homme subjectif, Tamer Hosni est également un comédien qui parvient à insuffler densité à son rôle, à l’amener vers lui, tout en s’y plongeant sans retenue », affirme Akram Farid, réalisateur de son nouveau film Omar et Salma dont Hosni a écrit également l’histoire.
Son look et sa popularité parmi les jeunes a priori paraissent si rassurants pour les producteurs qui lui accordent les premières loges dans certains nouveaux films.
« Tamer incarne la bouille du beau gosse, attirant pour les adolescents et capable de devenir très prochainement un nouveau jeune premier », souligne Ali Ragab, réalisateur de son dernier film Sayed al-atefi (Sayed, le romantique). Ce physique est en fait un atout pour incarner des rôles parfois complexes que les cinéastes se donnent la liberté de moduler au gré de leurs créations. Mais, au bout du compte, son intelligence est son principal atout ».
Ceux qui ont travaillé avec lui louent sa simplicité et son respect et sa passion pour le travail. Personne ne vitupère contre lui. Pourtant, il n’échappe pas aux rumeurs persistantes sur lui et la jeune chanteuse Chérine, avec qui il a en fait chanté au début de sa carrière Tamer et Chérine, produit en 2003 par leur Star Maker, Nasr Mahrous.
« Il n’y a aucun malentendu entre moi et Chérine. Elle est une amie chère, mais je ne la vois presque plus maintenant, car chacun est très occupé ». Et de poursuivre : « Elle m’a proposé récemment de partager avec elle la vedette d’un nouveau film, mais j’ai dû ajourner un peu cette idée ... je dois poursuivre le tournage de mon nouveau film Omar et Salma, avec May Ezzeddine et Ezzat Abou-Auf ».
Pour lui, la confiance des autres lui confère une énorme responsabilité. Toutefois, il essaye de garder tant que possible son naturel, car pour lui, l’abandonner signifie un déclin inéluctable de sa popularité auprès de ses fans. « J’adopte une certaine simplicité dans ma façon d’être que certains interprètent comme une retenue. Or, pouvoir changer sans se détacher de sa nature est le meilleur moyen de conserver son aura », dit-il sur un air songeur.
En effet, c’est dans sa constance, sa fraîcheur et sa simplicité, qui est sa marque de fabrique, que l’on retrouve le secret du succès qui auréole ses chansons et ses apparitions à l’écran.
« J’ai beaucoup à apprendre et je veux m’améliorer, mais je m’emploie à rendre mes œuvres conformes le plus possible à mes désirs et mes convictions », confie-t-il, prouvant qu’il ne parle que de son travail qu’il cherche assidûment à parfaire.
Mais, que fait-il en dehors de la musique ? « J’ai une passion pour les voitures, j’aime aussi écrire, nager, et le camping avec des amis ».
Et malgré ses nombreux fans, Tamer, à 30 ans, n’a pas de petite amie, mais avoue être déjà tombé amoureux une seule fois de sa vie. « C’était un coup de foudre : une fille dont j’ai fait la connaissance à travers des amis, se souvient-il. On s’aimait à la folie, elle partageait mes rêves et me soutenait lorsque je n’étais qu’un petit amateur tentant sa chance. Mais un jour elle m’a quitté après être tombée amoureuse d’un ami intime, et je ne la vois plus ».
Son but ultime ? « Personne ne sait précisément qui étaient Mohamad Fawzi, Mohamad Al-Mougui ou Baligh Hamdi. En revanche, on se souvient bien de leur musique et de leurs chansons. Mon rêve est d’atteindre leur niveau pour que mes mélodies restent gravées à jamais dans la mémoire collective ! » .
Résumé de Tamer Hosny
Nom : Tamer Hosny تامر حسني Catégorie : Egypt |
Biographie de Tamer Hosny :
Tamer Hosny
تامر حسني
Empruntant une allure de star, il arrive en grande pompe, guitare en main, au milieu d’une foule en liesse qui l’attend pour lui serrer la main, en dépit de la présence gênante de deux gardes du corps qui l’accompagnent. Il s’arrête pourtant et concède à chacun le temps qui lui sied.
Il a tout pour être au septième ciel. Il y a quelques jours, il vient d’être nommé meilleur jeune chanteur 2006 par les auditeurs de la radio égyptienne. La peine de prison dont il a écopée pour avoir dérogé au service militaire par un faux certificat n’a pas nui à sa célébrité grandissante.
Pour les adolescents, il est une idole. Depuis presqu’un an, son emprisonnement lui a attiré la compassion et la sympathie de ses fans qui hissaient dans différents endroits de la capitale et de Guiza de nombreuses pancartes affichant sa photo accompagnée de la phrase « Nous t’aimons Tamer. Tu nous as manqué ! ». Surnommé Negm al-guil (star de la génération) et Amir al-oghniya al-chababiya (prince de la chanson pour jeunes) par ses admirateurs, il s’impose de jour en jour dans les magazines et les revues. Cela a eu pour conséquence le rassemblement de plusieurs jeunes, il y a quelques mois, devant le siège de la prison pour fêter magistralement sa sortie de cette impasse. « Pour moi, cela a été une expérience prégnante qui a fortement marqué ma vie, à tous les niveaux personnel, professionnel et spirituel aussi », a-t-il affirmé brièvement sans s’étendre sur les détails.
Fils aîné de sa famille, Tamer Hosni passe son enfance entre deux rêves. Il a une dizaine d’années lorsque sa famille acquiesce à son désir de devenir footballeur, et l’encourage à s’entraîner. « J’ai passé mon enfance en deux phases, dans la première, je rêvais de devenir footballeur. Ce rêve a continué à m’obséder jusqu’à l’âge de seize ans. Malheureusement, j’ai échoué à pratiquer ce sport. C’est ainsi que j’ai décidé de m’essayer dans la chanson, la deuxième phase de mon enfance, et c’est ma mère qui m’a guidé vers ce chemin ». Croyant au talent de son fils, la mère lui répétait toujours : « Ta voix est superbe mon petit, tu dois chanter » ! Des paroles que le petit Timo n’oublie jamais. « C’est à ma mère et ses mots magiques que je dois tout mon succès, et je ne saurai jamais la récompenser assez », avoue-t-il.
S’il évoque sa mère avec des propos teints de tendresse et de bonheur, il esquive par contre l’allusion à son père avec qui il a un rapport problématique. « Ma relation avec mon père est très délicate. Il m’a abandonné quand j’avais sept ans et je ne l’ai revu qu’à 17 ans ». Et de poursuivre : « Mon père était un artiste de la même génération que les grands chanteurs Mohamad Al-Ezabi, Moharram Fouad et Mohamad Rouchdi, et il est parti à la recherche d’une chance en Europe. Mais après de longues années, il est rentré sans aucun exploit. Lorsque j’ai rencontré le succès, je l’ai prié de revenir auprès de moi, puisque j’avais comblé son vœu de célébrité. J’ai même revendiqué cela dans mon film Halet hobb ». Un film qu’il nie être sa biographie. « Il y a de grandes différences entre l’histoire que j’ai écrite pour le film et ma vie personnelle, la seule chose en commun entre le film et moi-même c’est le voyage du père ».
Ainsi, le passé ne lui était-il pas clément. « J’ai passé une enfance assez difficile à cause de l’absence de mon père. La vue de mes camarades accompagnés de leurs pères doublait ma peine et ma solitude. C’est un sentiment affreux dont j’ai beaucoup souffert ».
Malgré son apparence souvent assez soignée, Tamer Hosni déteste l’ostentation. Pendant son enfance, il exprimait un désir de devenir non une star mais un chanteur classique. Mais pourquoi classique ? « Je suis nostalgique de l’époque romantique de Halim, de Farid Al-Atrache et de Nagat. Celle où les amoureux comptaient sur la chanson pour s’exprimer et pour renforcer leurs passions », lance-t-il, avant de marquer un silence. Et de poursuivre : « Ces artistes m’ont tant ému et inspiré que je pense que je suis né dans la mauvaise décennie ! ».
Imprégné de passion pour cet âge d’or de la musique, le jeune Tamer décide de composer la musique de ses chansons. « J’ai compris à quel point la musique est la plus belle chose au monde ! ». C’est ainsi qu’il commence à cumuler dans ses albums les rôles de chanteur, compositeur, arrangeur musical, poète, acteur et scénariste. « J’ai porté de multiples casquettes au début de ma carrière avec l’espoir de mélanger des inspirations très diverses, tout en respectant les harmonies orientales. Pour moi, la musique et le cinéma s’allient, se proclament et s’enrichissent l’un de l’autre », s’explique-t-il.
Toutefois, l’itinéraire de Tamer Hosni n’a pas toujours épousé des lignes régulières. Adolescent, il cherche des subterfuges pour fuir une école qui le rebute. Il prétexte des maladies imaginaires pour échapper aux cours. Parallèlement, il compose des chansons sur le clavier d’un petit piano d’enfant dans sa chambre. Très vite, il le troque pour une guitare et se met à l’écriture, la composition et l’arrangement musical de chansons.
A 18 ans, le producteur Nasr Mahrous fait sa connaissance lors d’une soirée où il chantait à l’occasion de l’anniversaire d’un ami. Pris d’admiration pour son talent, Mahrous le catapulte vers les cimes de la chanson professionnelle, l’introduisant dans une émission de la chaîne Al-Nil lel monawaate animée par Salma Al-Chammae. Dès lors, ils œuvrent au lancement de son premier opus en 2001, un single intitulé Habibi wenta béïd (Lorsque tu es loin, mon amour).
Son premier album Hobb (amour) a séduit par la suite la critique et le public. Sorti en novembre 2004, il se classe numéro un en janvier avec plus de 700 000 exemplaires écoulés en deux mois. Un score assimilé à l’époque à ceux d’artistes confirmés comme Hani Chaker, Ihab Tewfiq ou Angham.
« Je n’aurais jamais imaginé rencontrer si rapidement le succès, avoue-t-il. Le plus beau, c’est de savoir que les gens se reconnaissent davantage dans ma musique et mes chansons ».
A l’ère du piratage, les tubes du jeune chanteur s’écoulent à quelques millions d’exemplaires partout dans les pays arabes. On le compare alors aux grands noms de la chanson contemporaine, Amr Diab et Mohamad Fouad. Il sourit : « Chacun a sa personnalité ! ».
Mais il ne réfute pas sa reconnaissance à ces grands noms. « Cette génération m’a beaucoup appris et j’en suis fier. J’ai entendu parler d’une certaine rivalité entre moi et Amr Diab. Cela relève d’une niaiserie car nul ne peut nier la prééminence de Diab ! », souligne-t-il en insistant : « Amr Diab est mon idole, je connais toutes ses chansons par cœur et j’attends avec impatience la production de tous ses concerts. En tout cas, je l’ai rencontré une ou deux fois dans ma vie, où je lui ai fait part de ma grande admiration ».
Même si Tamer débute en tant que chanteur, un public plus large le découvre en fait lorsqu’il tourne dans l’un des films égyptiens, Halet hobb (un cas d’amour) avec Hani Salama, Hind Sabri et Zeina, signé Saad Hindaoui.
S’il redoutait à ses débuts cinématographiques d’être estampillé « jeune premier », aujourd’hui il se sent comblé : les cinéastes voient plus profond en lui. « Jeune homme subjectif, Tamer Hosni est également un comédien qui parvient à insuffler densité à son rôle, à l’amener vers lui, tout en s’y plongeant sans retenue », affirme Akram Farid, réalisateur de son nouveau film Omar et Salma dont Hosni a écrit également l’histoire.
Son look et sa popularité parmi les jeunes a priori paraissent si rassurants pour les producteurs qui lui accordent les premières loges dans certains nouveaux films.
« Tamer incarne la bouille du beau gosse, attirant pour les adolescents et capable de devenir très prochainement un nouveau jeune premier », souligne Ali Ragab, réalisateur de son dernier film Sayed al-atefi (Sayed, le romantique). Ce physique est en fait un atout pour incarner des rôles parfois complexes que les cinéastes se donnent la liberté de moduler au gré de leurs créations. Mais, au bout du compte, son intelligence est son principal atout ».
Ceux qui ont travaillé avec lui louent sa simplicité et son respect et sa passion pour le travail. Personne ne vitupère contre lui. Pourtant, il n’échappe pas aux rumeurs persistantes sur lui et la jeune chanteuse Chérine, avec qui il a en fait chanté au début de sa carrière Tamer et Chérine, produit en 2003 par leur Star Maker, Nasr Mahrous.
« Il n’y a aucun malentendu entre moi et Chérine. Elle est une amie chère, mais je ne la vois presque plus maintenant, car chacun est très occupé ». Et de poursuivre : « Elle m’a proposé récemment de partager avec elle la vedette d’un nouveau film, mais j’ai dû ajourner un peu cette idée ... je dois poursuivre le tournage de mon nouveau film Omar et Salma, avec May Ezzeddine et Ezzat Abou-Auf ».
Pour lui, la confiance des autres lui confère une énorme responsabilité. Toutefois, il essaye de garder tant que possible son naturel, car pour lui, l’abandonner signifie un déclin inéluctable de sa popularité auprès de ses fans. « J’adopte une certaine simplicité dans ma façon d’être que certains interprètent comme une retenue. Or, pouvoir changer sans se détacher de sa nature est le meilleur moyen de conserver son aura », dit-il sur un air songeur.
En effet, c’est dans sa constance, sa fraîcheur et sa simplicité, qui est sa marque de fabrique, que l’on retrouve le secret du succès qui auréole ses chansons et ses apparitions à l’écran.
« J’ai beaucoup à apprendre et je veux m’améliorer, mais je m’emploie à rendre mes œuvres conformes le plus possible à mes désirs et mes convictions », confie-t-il, prouvant qu’il ne parle que de son travail qu’il cherche assidûment à parfaire.
Mais, que fait-il en dehors de la musique ? « J’ai une passion pour les voitures, j’aime aussi écrire, nager, et le camping avec des amis ».
Et malgré ses nombreux fans, Tamer, à 30 ans, n’a pas de petite amie, mais avoue être déjà tombé amoureux une seule fois de sa vie. « C’était un coup de foudre : une fille dont j’ai fait la connaissance à travers des amis, se souvient-il. On s’aimait à la folie, elle partageait mes rêves et me soutenait lorsque je n’étais qu’un petit amateur tentant sa chance. Mais un jour elle m’a quitté après être tombée amoureuse d’un ami intime, et je ne la vois plus ».
Son but ultime ? « Personne ne sait précisément qui étaient Mohamad Fawzi, Mohamad Al-Mougui ou Baligh Hamdi. En revanche, on se souvient bien de leur musique et de leurs chansons. Mon rêve est d’atteindre leur niveau pour que mes mélodies restent gravées à jamais dans la mémoire collective ! » .
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